Erzebeth Bathory, née en 1560, appartenait à l'ordre du Dragon.

Sa famille d'origine noble et royale, comptait dans ses rangs de hauts magistrats, des évêques, un cardinal, et un oncle qui devint roi de Pologne... Sa famille remontait très loin dans le temps et descendait probablement des Huns. Son blason se composait d'ailleurs de trois dents de loup, d'un croissant de lune, d'un soleil en forme d'étoiles à six pointes, le tout entouré d'un dragon se mordant la queue.

La Comtesse Bathory

Toute sa vie elle se plaindra de maux de têtes. Quelques uns de ses parents avaient des problèmes psychiatriques. Etienne Bathory, nommé prince de Transylvanie en 1571, mourut le 12 décembre 1586, épileptique...Istvan, illettré, menteur, faux monnayeur, finit ses jours dans le délire.

Erzébet est issue d'un mariage consanguin, Anna, sa mère, soeur d'Etienne Bathory, avec György Bathory son cousin, eut quatre enfants : Istvan un fou sadique, Erzébet et enfin deux filles, Sophie et Claire.

La comtesse sanglante s'adonna très tôt au culte de Sapho de sorte que dans sa triste carrière, elle ne sacrifia jamais un seul homme, uniquement des jeunes femmes! Depuis son plus jeune âge, son principal souci avait été sa beauté.

Elle pensait qu'elle pouvait la préserver grâce à du sang frais de jeunes filles, de préférence vierges. Ainsi, faisait-elle remplir des baignoires de leur sang, dans lequel elle se prélassait avec ravissement. Il fallait verser des cendres tout autour de son lit ; car les flaques de sang, dans sa chambre étaient si vastes, qu'elle ne pouvait les franchir pour aller s'étendre. Cependant, même si l'on est un personnage aussi puissant et considérable que la comtesse Bathory, il est difficile d'empêcher les langues de se délier. Des rumeurs parvinrent jusqu'à la cour du roi Mathias de Hongrie. La comtesse fut arrêtée. On instruisit son procès dont on connaît aujourd'hui tous les détails puisque les manuscrits, d'abord conservés aux Archives du Chapitre de Bran, ont été transférées aux Archives de Budapest (Acta Publica, fascicule n°19). Le procès aboutit au chiffre ahurissant de six cent jeunes filles sacrifiées par la comtesse et ses complices.

Du fait de ses origines, la comtesse Bathory fut condamnée à être murée vive dans les appartements privés de son château. On ne laissa qu'une petite ouverture par laquelle on passait tous les jours l'eau et la nourriture. La comtesse Bathory vécut ainsi quatre ans et, lorsqu'elle mourut, à l'âge de cinquante-quatre ans, les témoins prétendirent que sa beauté était restée inaltérée...

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