On rapporte des dizaines de cas de vampirisme dans les Balkans entre 1650 et 1750, de la Silésie à l’Ukraine, à la Russie et jusqu’à Dantzig. Des milliers de balles de fusil en argent furent coulées.
De nombreux scientifiques européens étudièrent ces régions et ces croyances. Ils furent tous, sans exceptions, choqués et éberlués par ce qui se passait. L’existence des vampires ne faisait, à l’époque, plus aucun doute.
En 1725, le village Slovène de Kislova connut une histoire bien étrange. L’armée dut même intervenir pour “ libérér ” ce village. Neuf jours auparavant, Peter Plogojowitz décédait de mort naturelle à l’âge de soixante-deux ans. Dès la première nuit, un de ses voisins était retrouvé mort, vidé de son sang. Le cadavre portait une marque de morsure à la gorge. Chaque soir une personne de l’entourage de Plogojowitz, était retrouvée morte dans les mêmes circonstances. Le village totalisait donc neuf victimes et un vent de panique soufflait parmi les habitants. Pour couper court aux rumeurs de vampirisme, le capitaine du détachement envoyé au village, décida d’ouvrir la tombe de Plogojowitz. La surprise fut grande quand on vit le cadavre couvert de sang de la tête aux pieds. Ses yeux luisaient “ comme s’il était en vie ”. Selon la tradition, le capitaine enfonça un pieu dans son cœur et le sang gicla abondamment. Son cadavre fut ensuite incinéré.
En 1732, dans les environs de Belgrade, deux officiers supérieurs rendirent un rapport concernant Arnold Paole, qui durant son service militaire avait déclaré avoir été attaqué par un vampire. Paole venait de décéder dans un accident mais quelques jours après des scènes de vampirisme eurent lieu dans son village. La tombe fut ouverte par un chirurgien de l’armée et du sang ruisselait encore de sa bouche… Un pieu fut planté dans son cœur et tout les témoins furent horrifiés de constater que le cadavre poussa un terrible cri au moment ou le pieu entrait dans ses chairs.
Dans les années 30, le Paris de l'époque vivait sous la menace d'une mystérieuse femme noire qui prélevait tous les soirs sur ses compagnons de fortune quelques gouttes de sang.
En 1925, fut décapité le Vampire de Hanovre, Harrmann, qui avait perpétré quelques vingt-sept assassinats, mordant ses victimes à la gorge jusqu'à ce que mort s'ensuive, lappant et buvant le sang jaillissant de la carotide.
L'année 1931 vit l'exécution du Vampire de Dusseldorf, Kuerten, accusé d'avoir assassiné et bu le sang de vingt-neuf jeunes filles.
John Haign, le Vampire de Londres, fut pendu le 10 août 1949 pour le meurtre de neuf personnes avec le motif avoué de boire leur sang. Lors de son arrestation, il était apparu comme un employé de la City typique, avec la moustache militaire, taillée au ciseau de brodeuse, et l'air avenant.
Le Vampire de Nuremberg s'acharna d'abord sur des tombes d'où il déterrait des femmes récemment inhumées pour leur ouvrir la gorge et boire leur sang, avant de tuer un jeune couple en 1972 sur lequel il se livra au même rituel sanguinaire...
Vampires, les dangers des sectes
Dans les années 70, à Istanbul, était arrêté par la police, Alexander Cepesi. Il était le gourou d’une secte de vampires qui une à deux fois par semaine, passaient leurs soirées à faire des orgies et à boire du sang humain. Leurs besoins étaient si grands, qu’ils avaient créés une banque du sang. Alexander Cepesi déclarait être le descendant direct de Vlad IV, Dracula. Leur banque du sang les fournissait en quantité abondante, mais un soir ils décidèrent d’aller à la source et assassinèrent une jeune fille. La police enquêta et les responsables inculpés.