Le Graal serait donc dans l’église de ce petit village audois… Effectivement pour qui sait ouvrir les yeux, il est étonnant de constater que l‘ensemble des premières lettres du prénom des statues de l’église forme le mot G.R.A.A.L !
Les statues :
Sainte Germaine => G Saint Roch => R Saint Antoine de Padoue => A Saint Antoine l’Ermite => A Saint Luc, dans la chaire => L Nous reviendrons ultérieurement sur Luc car ce L est la moins évidente des autres lettres.
Si nous relions toutes ces statues sur un plan de l’église, nous constatons qu’elles forment un M et qu’au sommet de ce M nous voyons la statue de Marie Madeleine (Sainte à laquelle l’église de Rennes-le-Château est dédiée)
Symbolisme du Graal :
Que savons-nous du Graal ? Qu’il serait une coupe, utilisée par Jésus Christ au moment de la Cène, et réutilisée par la suite par Joseph d’Arimathie afin de recueillir quelques gouttes du sang du Christ. Cette notion de « sang du Christ » est très intéressante. Lors de la Cène, Jésus aurait dit en levant la Coupe, « Prenez et buvez car ceci est mon sang ».
Cette Coupe accueillera donc deux fois le sang de Jésus : - Un sang métaphorique : un sang de vie - Un sang matériel : un sang de mort.
Intéressons-nous plutôt au Graal de Rennes-le-Château. L’abbé Saunière, par la décoration de son église semble vouloir nous dire qu’il faut rapprocher le Graal à Marie Madeleine en la mettant au centre de son M. Devons-nous en conclure que le Graal EST Marie Madeleine ? Devons-nous en conclure que Marie Madeleine a accueilli le sang du Christ ? Marie Madeleine aurait porté en elle les enfants de Jésus ?
Continuons en observant les statues de l’autel de cette même église. Étonnant de constater que Marie et Joseph portent tous les deux un enfants dans leurs bras. On a parlé de dualité ou du jumeau de Jésus. mais....
Et si ces deux personnages n’étaient pas Marie et Joseph mais Marie Madeleine et Jésus ?
Un peu comme dans ce vitrail, que l’on peut observer dans la cathédrale de Limoux à quelques kilomètres de Rennes le Château.
Mais avant de clore cet article, je voudrais revenir sur le L du Graal de l’église de Rennes-le-Château.
Il est vrai que cette lettre n’est pas flagrante, comme les autres, car Saint Luc est à trouver parmi les autres apôtres sculptés sur la chaire de l’église. Dans ce cas, retournons l’énigme et constatons une chose : « Il manque un L pour trouver le Graal » Il faut donc se pencher sur le L. Dans l’histoire de Rennes-le-Château, le L peut facilement se matérialiser par le saut du cavalier qui aux échecs ne se déplace qu’en L. Le cavalier, et les échecs ont une place importante dans cette histoire. L’abbé Saunière aimait d’ailleurs jouer aux échecs avec l’instituteur du village. Mais tout ça est une autre histoire…