En Irlande, au château de Kilcosgrif, berceau de la famille Coplen-Langford, une Dame Blanche apparaît avant un décès concernant un membre de la famille. Dans les années 20, le comte Richard Langford rapportait trois témoignages qu’il avait personnellement vécus, tous en rapport avec la Dame Blanche du château :



« J’entendis un cri inhumain provenant du par cet j’aperçus par la fenêtre une silhouette blanche se profilant dans l’obscurité. Je l’appelai mais elle se fondit dans un bosquet de lauriers. Je sortis en hâte mais il n’y avait aucune trace, ni dans le bosquet ni ailleurs. Cette nuit-là ma Grand-Mère mourut.

En 1889, mon père était au plus mal. Je me trouvais dans la salle à manger et entendis un bruit dans le couloir. Je me précipitai et la Dame Blanche glissa (on notera le terme « glisser » NDLA) à mes côtés et s’effaça. Mon père venait de rendre le dernier soupir.

Le 1er février 1914, mon frère, Crawford, étant malade, j’étais assis à son chevet. Doucement la porte s’ouvrit sur une silhouette blanche qui se dirigea vers son lit, l’entoura de son bras, sourit. Elle me regarda avant de disparaître. Mon frère mourut six jours plus tard… »


Il est étonnant de constater que nous somme toujours en présence d’une Dame Blanche et jamais d’un homme ; de même que ces apparitions ne concernent que des familles aisées ou d’ascendance aristocratique. Les pauvres n’ont pas de fantômes… L’Irlande est par excellence la patrie des Dames Blanches, on en trouve liées à de nombreux manoirs (Wicklow, Kinsale, Clogher, Clonmel, Tipperary…) et à de nombreuses familles irlandaises. De plus elles sont présentes dans des légendes dont les origines remontent aux temps druidiques et celtiques. On les rencontre également en Bretagne, autour des menhirs. Certaines familles allemandes ou autrichiennes possèdent leur Dame Blanche qui est généralement associée à un château ou un manoir (celles de Darmstad ou de Altenburg près de Leipzig sont très célèbres). On rencontre également, mais c’est plus rare, des Dames Blanches uniquement liées à une famille, et ce , quelque soit le lieu. La Dame Blanche des Habsbourg apparaît avant le décès de l’un des membres de cette prestigieuse famille. Dans la famille Hohenzollern, la Dame Blanche est présente la veille d’un drame. Apparue pour la première fois en 1486 au château de Bayreuth, on la revit à Berlin et à Ansbach, domaines des Hohenzollern.

Toutes ces Dames Blanches ont un point commun : on peut facilement connaître leur origine en faisant quelques recherches dans l’histoire de la famille. Dans la famille Langford d’Ecosse, la Dame Blanche se nomme Gertrude et était la sœur du premier vicomte de Doneraille. Elle épousa William Langford en 1703. Sur son lit de mort elle fit le serment à son époux d’apparaître à ses descendants chaque fois que l’un d’eux serait sur le point de mourir.

Chez les Hohenzollern, l’histoire est moins romantique. La Dame Blanche, alias Agnès von Orlamunde, était une si grande pécheresse qu’elle fut maudite et condamnée à revenir sur terre en fantôme.


Tous les témoignages des personnes ayant croisés une de ces Dames Blanches font ressortir un point commun : Les témoins n’ont jamais éprouvé le moindre sentiment de peur ou d’effroi en voyant apparaître le fantôme ; bien au contraire. Tous font remarquer un sentiment de quiétude et de sensation de « repos de l’esprit ». Certains se sont même sentis régénérés, rajeunis, voire purifiés. Quand les ancêtres veillent sur les vivants…


La Dame Blanche de Montmorency (Canada)


"On l'a trouvé ! " lui cria-t-on. " Il est au bord de la Montmorency ". Et la jeune fille bondit, émue à la fois de détresse et d'un ultime espoir. Se pourrait-il qu'il fût encore vivant son fiancé;, son petit milicien porté disparu, impossible à repérer parmi les dépouilles sanglantes que berçait la marée, de Beauport à l'Ange gardien, après cette affreuse bataille du 31 juillet 1759 ; bataille où les Anglais enlevaient cette nouvelle terre d'Amérique aux mains des Français. Folle attente d'amoureuse. Parvenue à la rivière, elle le vit, affaissé dans quelques pouces d'eau, au pied de la cataracte , vidé de ce sang qui illuminait si gaiement ses joues, autrefois, quand il parlait d'avenir.

Les indiens avaient épargné sa chevelure parce qu'il portait l'uniforme français. Elle souleva sa tête et regarda sans pleurer son beau visage aucunement avarié, que la fièvre et la soif semblaient tenir encore crispé. Elle reconnut ce même regard grave qui avait percé, deux jours plus tôt, de ses yeux pleins de pressentiment, quand il avait dû brusquement la quitter à l'appel des clairons, pour gagner son poste au bord de la falaise, face aux bateaux de Saunders.

À partir de ce moment, continue la légende, on la vit se promener solitaire et silencieuse, dans la robe blanche du jour de ses fiançailles, sur les rochers surplombant la chute. Puis elle disparut à son tour et on ne la revit jamais plus. Mais les habitants de l'Ile d'Orléans aperçurent durant de nombreuses années une forme blanche et gigantesque errer au pied du précipice, les soirs sans lune ...


La Dame Blanche de l’Hérault


Quatre jeunes gens (deux garçons et deux filles âgés de 17 à 25 ans) originaires de Montpellier, passèrent cette soirée du 20 mai 1981 à Palavas les Flots avant de rentrer vers Montpellier. Il est 0h30, la soirée a été calme, aucun n’ayant abusé d’alcool ou de cannabis. Eric est au volant, Laurent sur la place du passager fume une cigarette le bras pendant le long de la carrosserie à travers la fenêtre ouverte. A l’arrière, les filles sommeillent doucement. En arrivant près du pont des Quatre-Canaux, le conducteur aperçoit une femme d’une cinquantaine d’année entièrement vêtue de blanc et faisant de l’auto-stop. Son imperméable et son foulard brillent devant les phares de la voiture. Eric décide de stopper et propose à cette personne de la conduire jusqu’à Montpellier. Elle monte à l’arrière et s’assoit au centre de la banquette arrière, entre les deux jeunes filles. Eric peut apercevoir ses yeux clairs dans son rétroviseur. Il se rend compte que cette femme n’a pas prononcé un seul mot se contentant d’opiner de la tête. La voiture redémarre et Eric décide d’accélérer un peu pour rattraper le temps passé avec l’auto-stoppeuse. Au bout d’un kilomètre, en approchant d’un virage réputé pour sa dangerosité, la silencieuse auto-stoppeuse se pet à crier « Attention au virage, Attention au virage !!! ». Surpris par ce cri, Eric freine et aborde le virage lentement. Il sursaute à nouveau mais il ne sait pas si c’est à cause d’un deuxième cri poussé par ses amies ou par le fait qu’il ne voit plus la femme en blanc dans son rétroviseur… Les deux jeunes filles ont hurlé de peur et de surprise car la mystérieuse auto-stoppeuse s’est volatilisée sous leurs yeux… La police mènera une enquête. Les témoignages des jeunes gens ne se contrediront jamais. Les différents test montreront qu’ils ne mentaient pas et qu’il ne s’agissait pas d’un canular. Un historique des lieux montra que des années auparavant, parmi les victimes de ce virage dangereux, il y avait bien une femme d’une cinquantaine d’année qui y avait laissé la vie…

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